Calembours : une sélection des plus drôles

Un calembour est un jeu de mots oral fondé sur l’homophonie et la polysémie.
Trait de l’esprit, à connotation humoristique, par le sens double d’une phrase, il permet une approche ironique sur un sujet donné. Il fut souvent utilisé dans cette optique par les journaux satiriques et les chansonniers. Il est davantage apprécié à l’oral qu’à l’écrit. Selon l’auteur américain Isaac Asimov, « le calembour est la forme la plus noble de l’esprit » .

Nous avons sélectionné ci-dessous quelques uns de ces calembours les plus drôles.

À l’instar des animaux, il faut laisser les mamies faire.
À la longue, les histoires, ça lasse.
A t-on déjà vu un carreleur déposer une plinthe au commissariat ?
Avec son humour, il la rend folle.
C’est fou ce que le sexe ça génère.
Ce système n’est pas rentable quand le bénéficiaire vit âgé.
Ce touareg a des airs de chameau. 
Dans ces eaux-là, comme dirait Émile…
De deux choses lune, l’autre c’est le soleil .
Demandez nos exquis mots. 
Des mitraillettes, la Corse en vend des tas.
Des musiques comme celles-là, on n’en a jamais entendu des si belles. 
Dès qu’il a bu un verre, ça y est : il se prend pour un roi.
Élisez le président et lisez ensuite les gros titres.
En s’asseyant sur une chaise inconfortable, on a le dos scié.
Être critique est beaucoup plus facile que d’être acteur.
Guerre et paix trop liés.
Il est rare que les films du Rex capotent.
Il faut quitter Paris le week-end, pour aller loin des cons pressés.
Il ne faut pas prendre ces chinoiseries pour des mots viets.
Je vous remercie pour votre bon thé.
L’eau à la babouche.
L’euro fut long à digérer.
La faim justifie les moyens.
La place d’Enfer, rebaptisée place Denfert-Rochereau.
La politique est louche car l’élu net n’existe pas. 
Le cinéma rend flous les comédiens.
Le désert, ça a rien de comparable.
Le poisson qui me bouffera est pas né !
Le veau qu’a bu l’air.
Les bricoleurs du dimanche en ont marre tôt.
Les mots rendent les cris vains.
Les preux chevaliers défendent vaillamment leur peau.
Manquer de respect à un souverain musulman est insultant.
Napoléon, c’est Bonaparte en pire.
Notre but est atteint, comme la tarte du même nom.
Nous le savons et pas seulement de Marseille.
On n’a jamais vu de camion si terne.
On ne peut pas dire que ce roman de Tolstoï ne soit guère épais. 
On se plaint qu’il n’y ait plus de place dans les hôpitaux, alors qu’ils sont remplis de lits vides.
Paradoxalement, pour être dans les normes, il faut rester mince. Va dans la cuisine et dînes-y, Dan.
Pas de chauve à Ajaccio, mais à Calvi si !
Pourquoi vouloir mettre une femme dans son lit si on ne sait pas comment la border ?
Quand on emprunte l’autoroute du Nord, il ne s’agit pas de caler. Si t’es pas propriétaire, t’es rien !
Quand on veut faire l’amour, c’est entre adultes qu’on s’entend.
Quand tu deviens gigolo, tu fais ton beurre.
Quand un enfant de chœur chante sous le soleil, ce gosse pèle.
Que fait Johnny le midi ? L’idole déjeune.
Quel malheur qu’un jeune qui se drogue.
Refuser les chèques, mais accepter le liquide.
Rien n’est plus détestable qu’un nabot minable.
Travailler plus pour gagner plus, mais si tu végètes, t’as rien.
Trop manger est un péché, c’est en tout cas ce que beaucoup de gourmands disent.
Un conflit de canards.
Un sale ami mérite d’être charcuté.
Un vieillard maniaque devient vite soûlant.

Citation :

“La langue anglaise est un fusil à plombs : le tir est dispersé. La langue française est un fusil qui tire à balle de façon précise ».

Otto von Habsburg

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