« Y’a-t’il », « Y-a-t-il » ou « Y a-t-il » ?

En français, l’apostrophe note l’effacement d’une voyelle placée en fin de mot devant un autre mot commençant également par une voyelle ou par un muet. Cet effacement permet d’éviter un hiatus, facilitant la prononciation et évitant que deux voyelles se suivent.

On dit et on écrit : J’admire la femme d’Hercule et non  je admire la femme de Hercule. 

Ce sont les seuls cas où l’on utilise ce signe.

On n’écrit pas y’a-t’il ?, parce que ni le ni le t sont des formes résultant d’une élision : le n’est pas la forme élidée du pronom te, mais une lettre euphonique que l’on emploie pour éviter un hiatus disgracieux.

Les traits d’union signalant que les différents éléments de ce groupe forment une unité sonore l’on écrira y a-t-il ? Seul le « t » euphonique ajouté pour faciliter la liaison entre deux voyelles est entouré par des tirets. La forme Y-a-t-il ? est ainsi incorrecte.

La bonne forme est donc y a-t-il ?


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