L’analyse littéraire nécessite de maîtriser un lexique de mots permettant de préciser les procédés de style, les systèmes de versification, les genres littéraires…
Nous avons sélectionné ci-après quelques termes utiles.
acception | sens particulier d’un mot |
acronyme | sigle prononcé comme un mot ordinaire |
acrostiche | poème ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un mot (auteur du texte, dédicataire…) |
action | suite des événements dans une œuvre littéraire (ou un film) |
adage | formule énonçant une vérité générale ou une règle d’action, faisant souvent référence à un proverbe ancien |
alexandrin | vers de douze syllabes |
allégorie | figure de style qui consiste à personnifier un idée |
alliance de mots | figure de style nommée aussi «oxymore» consistant à associer deux termes de sens opposé |
allitération | répétition de plusieurs consonnes identiques |
amplification | figure de style consistant à faire progresser l’idée par une énumération de termes de plus en plus forts et souvent de longueur croissante |
ampoulé | faisant référence à un style plein d’emphase, sans simplicité |
anacoluthe | rupture de construction syntaxique |
anagramme | création d’un mot en disposant différemment les lettres d’un mot initial |
analogie | relation de ressemblance établie entre des réalités ou des notions qui, en tant que telles, sont de nature différente |
anaphore | figure de style qui consiste à commencer une série de phrases ou de vers par le même mot ou expression |
antihéros | personnage ne possédant aucune des qualités attribuées généralement au héros (courage, moralité…) |
antinomie | contradiction entre deux notions, idées, thèses. |
antiphrase | figure de style consistant à dire le contraire de ce que l’on pense. Elle est le procédé essentiel de l’ironie. |
antithèse | – figure de style qui consiste à opposer deux termes ou deux expressions dans une même phrase. – point de vue opposé à une thèse précédemment exposée. |
antonyme | mot de sens opposé à celui d’un autre |
aparté | courte réplique que le personnage s’adresse à lui-même sans être entendu de ses partenaires, mais perçue par le public |
aphérèse | chute du début d’un mot |
aphorisme | formule courte exprimant une idée ou un principe moral |
apocope | suppression à la fin d’un mot d’une ou plusieurs syllabes |
apologie | éloge ou défense d’une personne, d’une théorie, d’une institution… |
apophtegme | sentence morale |
apostrophe | figure de style consistant à s’adresser solennellement à une personne présente ou absente, ou à une réalité qu’on personnifie |
archaïsme | figure de style qui consistant à employer dans un texte des mots vieillis ou démodés. |
argument | preuve que l’on avance pour défendre une idée ou réfuter une théorie adverse. |
assonance | – répétition de la même voyelle accentuée à la fin de deux vers – répétition de voyelles |
asyndète | absence volontaire d’éléments de liaison entre des mots ou des groupes de mots (des conjonctions de coordination ou de subordination manquent). |
autobiographie | récit que fait une personne de sa propre vie |
axiome | idée admise par tout le monde comme une évidence |
ballade | au Moyen Âge, poème lyrique à forme fixe (composé de trois strophes et d’un «envoi» en conclusion) |
barbarisme | grave incorrection de langage qui consiste à déformer un mot ou à créer un mot inexistant |
baroque (en littérature française) | mouvement littéraire entre 1580 et 1665. Les thèmes de prédilection sont : l’illusion, la métamorphose, le mouvement, l’instabilité, l’apparence. Tendance qui s’opposera au Classicisme épris de raison et de mesure. |
binaire (rythme) | rythme qui se compose de deux éléments |
biographie | récit de la vie d’une personne ayant existé. |
boulevard (pièce de —) | pièce de théâtre d’un comique léger, populaire et traditionnel. |
bovarysme | trait psychologique qui consiste, à l’instar de Madame Bovary (Flaubert), à n’être jamais satisfait de la vie quotidienne, à se bercer d’illusions et à rechercher une vie romanesque. |
burlesque | – forme de comique parodique, bouffon, en vogue au milieu du XVIIe siècle, ridiculisant les modèles de la littérature épique et du style précieux – toute situation dont le comique se fonde sur le ridicule, l’extravagance, la bouffonnerie |
cacophonie | rencontre de sonorités semblables et déplaisantes. Volontaires, elles créent un effet humoristique. |
calembour | jeu de mots reposant sur une différence de sens entre des mots dont les sonorités sont semblables ou assez proches |
calligramme | poésie dont la graphie des vers forme un dessin illustrant son sujet |
catachrèse | métaphore banalisée, entrée dans l’usage |
césure | dans l’alexandrin classique, la césure désigne la coupe centrale du vers. Elle sépare le vers en deux moitiés égales ou hémistiches. |
champ lexical | ensemble des mots utilisés pour désigner une notion |
champ sémantique | ensemble des sens qu’un mot prend dans un énoncé donné. |
cheville | en versification, mot ou expression qui ne sert qu’à remplir un vers, pour obtenir un compte de syllabes correct |
chiasme | figure de style consistant à inverser l’ordre des termes qui s’opposent (on a toujours une disposition croisée) |
chronique | – récit d’événements (fictifs ou historiques) qui suit l’ordre dans lequel ils se sont déroulés. – événements d’actualité, nouvelles concernant tel ou tel milieu, ou encore rubrique journalistique qui en rend compte régulièrement (chronique sportive, gastronomique…). |
chute | en littérature, effet de surprise inattendu produit par la fin d’un texte. La chute est aussi un terme de versification qui désigne le derniers vers d’un sonnet. |
classicisme | mouvement intellectuel et artistique de la seconde moitié du 17 ème siècle, caractérisé par la recherche de l’ordre, de la clarté, de la mesure, du naturel, du vraisemblable et par la prédominance de la raison (Pascal, Racine, Corneille, Boileau…). |
clausule | dernier membre particulièrement travaillé d’une strophe, d’un vers ou d’une période oratoire |
cliché | idée toute faite, conventionnelle, banale. Le cliché désigne souvent une idée tellement vue, lue ou entendue qu’elle n’est plus originale |
comédie | pièce de théâtre qui provoque le rire. |
comparaison | figure de style consistant à établir un rapport entre un terme et un autre terme (terme comparatif, comparé et comparant obligatoires). |
confident | dans la tragédie classique, personnage auquel le héros se confie |
connotation | sens second d’un mot |
contrepèterie | interversion des lettres ou des syllabes d’un ensemble de mots spécialement choisis, afin d’en obtenir d’autres dont l’assemblage ait également un sens, de préférence burlesque ou grivois. |
coq-à-l’âne | texte dans lequel on saute sans transition d’une idée à une autre idée sans rapport avec la précédente. |
couleur locale | expression mise à l’honneur par les écrivains romantiques pour désigner tout ce qui, dans une oeuvre, rappelle l’époque ou le lieu où elle se déroule, ou en donner l’impression : langue, coutumes, décor, vêtements, arts («couleur» signifie ici «aspect caractéristique»). La couleur locale rend un texte plus véridique. |
coup de théâtre | au théâtre, brusque revirement de situation |
coupe | dans un vers, pause après une syllabe accentuée. La principale coupe est la césure. |
critique | – domaine de l’activité intellectuelle et artistique qui étudie les œuvres artistiques. – ensemble des écrivains ou journalistes dont le métier est de faire la critique des œuvres artistiques. |
Dada | mouvement intellectuel et artistique qui voulut détruire les valeurs traditionnelles et les conventions esthétiques. Il précéda le Surréalisme. |
décasyllabe | vers de dix syllabes. |
dénotation | sens premier d’un mot. |
deus ex machina (un dieu qui sort de la machine du décor) | expression latine employée au théâtre pour désigner une personne ou un événement qui intervient de façon invraisemblable, à la fin d’une pièce, pour en permettre le dénouement. |
diachronie | en linguistique, ensemble des faits de langue étudiés dans leur évolution historique (par opposition à synchronie) |
diatribe | texte, discours ou propos violent et injurieux à l’encontre de personnes, de groupes, de comportements… |
dichotomie | division nette entre deux réalités qu’on sépare nettement et qu’on oppose |
didactique (ouvrage) | qui vise à instruire. |
didascalies | ensemble des indications scéniques (généralement représentées en italique) qu’un auteur ajoute à son texte pour signifier aux interprètes le ton à prendre, le geste à faire, la place à adopter, au cours de la représentation. |
diégèse | terme de la nouvelle critique qui désigne la fiction ou l’histoire |
diérèse | en versification, la diérèse est le fait de prononcer en deux syllabes deux voyelles qui se suivent. Le but de la diérèse est de souligner un mot (procédé de mise en valeur). |
digression | développement qui s’écarte du sujet. |
direct (style) | expression directe des paroles et des pensées des personnages. |
distanciation | La théorie de la distanciation vient de Brecht (auteur du théâtre nouveau en Allemagne). Brecht souhaitait que l’acteur refuse de s’identifier au personnage qu’il joue et que le spectateur ait un recul critique par rapport au personnage. La théorie de la distanciation détruit donc l’illusion du réel. |
distique. | strophe composée de deux vers |
dithyrambique | qui est très élogieux, d’un enthousiasme excessif (fait référence au dithyrambe qui est un poème antique très élogieux) |
divertissement | terme pascalien pour désigner les activités qui nous détournent de l’essentiel |
dramaturge | auteur de pièces de théâtre |
drame | pièce de théâtre, développée à partir du XVIIIe siècle, qui n’est ni une comédie ni une tragédie (le drame offre une action généralement tragique et pathétique : il comprend des éléments à la fois réalistes, familiers et parfois comiques) |
école | au sens artistique et littéraire, rassemblement d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels qui partagent les mêmes préoccupations esthétiques (l’école romantique, l’école naturaliste…) |
écriture | le style |
éditorial | article de fond, dans la presse, situé en général en première page, qui reflète la position prise par la rédaction sur un sujet donné. L’éditorialiste est souvent le rédacteur en chef. |
élégiaque | ton plaintif et mélancolique qui est propre aux élégies poétiques, et qu’on peut retrouver ailleurs, dans la musique par exemple |
ellipse | figure de style consistant à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci. L’ellipse oblige à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence. Des ellipses peuvent également apparaître dans des récits ou des films, dans la mesure où certains événements ne sont pas évoqués. |
emphase | exagération verbale |
engagement | en littérature ou dans l’art en général, attitude qui consiste à mettre son œuvre au service d’une cause sociale ou politique. L’écrivain engagé met son œuvre au service d’une cause qui, selon lui, doit être défendue : il combattra ainsi les injustices, toutes les formes d’oppression… La littérature engagée défendue essentiellement par Sartre est critiquée par le Nouveau Roman qui estime que l’art ne doit pas défendre une cause qui lui serait supérieure. |
enjambement | en versification l’enjambement est un procédé qui consiste à faire «déborder» une phrase d’un vers sur le vers suivant ; la compréhension du premier vers est impossible sans la lecture de la partie de la phrase rejetée dans le second. |
entrefilet | court article inséré dans un journal de manière à attirer l’attention |
énumération | procédé qui consiste à énoncer successivement les différentes partie d’un tout |
épigone | en littérature, successeur, imitateur d’un auteur ou d’une école qui précèdent. Le terme a souvent un sens péjoratif. |
épigramme | poème se terminant par un trait de satire |
épigraphe | courte citation placée en tête d’un livre, d’un article ou d’un chapitre d’ouvrage. L’épigraphe donne le ton du texte ou éclaire sur son intention. |
épilogue | texte qui clôt une œuvre pour en achever l’histoire ou mettre en valeur son sens |
épique (style)– | – qui se rapporte à l’épopée ou à des œuvres littéraires qui offrent les caractéristiques de l’épopée (actions du héros magnifiées, noblesse des sentiments, faits exagérés…). – qui, en dehors des œuvres littéraires proprement dites, présente des caractères dignes de figurer dans une épopée. |
épistolaire | –qui se rapporte aux lettres, à la correspondance écrite |
épitaphe | inscription gravée sur une tombe |
épître | lettre en vers |
équivoque | mot ou phrase pouvant avoir un double sens. |
essai | ouvrage de réflexion en prose, qui propose une étude sur un sujet donné |
étymologie | étude de l’origine et de l’histoire des mots |
euphémisme | figure de style consistant à atténuer la réalité dont on parle, par l’emploi d’une expression indirecte qui l’adoucit |
euphonie | agencement agréable de sonorités dans un mot |
exégèse | science qui consiste à établir, aussi scientifiquement que possible, le sens précis d’un texte Par extension ce terme désigne l’étude très approfondie d’un texte. |
exergue | ce qui présente, explique. L’expression «mettre en exergue» signifie «mettre en évidence». |
exorde | première partie d’un discours. Elle est l’introduction qui a pour but de créer un lien avec l’auditeur, de lui annoncer le sujet du discours et d’en exposer le plan. |
explicite | qui est dit clairement. |
exposition | exposition : début d’une œuvre (théâtrale essentiellement) où sont exposés les éléments indispensables à la compréhension de l’intrigue ou du récit. |
fable | court récit en vers ou en prose contenant un enseignement moral très souvent explicité |
fabliau | petit conte en vers du Moyen Âge, au ton satirique. |
fac-similé | reproduction exacte d’un document |
fantastique | désigne une littérature qui se caractérise par l’intrusion de l’insolite, de l’extraordinaire, du mystère dans le cadre de la vie réelle. L’atmosphère est souvent dominée par l’épouvante (ou l’angoisse) et l’horreur. |
farce | pièce comique, au Moyen Âge, qui fut d’abord intercalée dans les représentations de mystères : elle était caractérisée par un comique bouffon, satirique (son comique, parfois grossier, était fondé sur des jeux de scène, des calembours, des quiproquos…) |
fiction | succession des événements, histoire |
figuré (sens) | sens second de certains mots |
figure de rhétorique | figure de style et procédé concernant plus particulièrement l’art du discours |
figure de style | procédé d’expression particulier. Utiliser des figures de style, c’est vouloir dépasser le simple désir de transmettre une information en utilisant un langage original. |
filée (métaphore) | métaphore qui se développe longuement (sur une ou plusieurs phrases) en poursuivant l’analogie sur laquelle elle se fonde. |
focalisation | point de vue qui permet de préciser d’où et comment, dans une œuvre littéraire, les faits, les personnages, les objets… sont perçus |
galimatias | langage ou écrit embrouillé, inintelligible |
gargantuesque | digne du héros de Rabelais, Gargantua (énorme et pittoresque) |
genèse (d’une œuvre) | ensemble des éléments qui ont contribué à produire une œuvre, manière dont l’œuvre s’est formée |
genre (littéraire) | catégorie d’œuvres que l’on rassemble à partir de critères divers. Si l’on tient compte de la structure formelle de l’œuvre, on distingue le roman (ou récit d’une manière générale), la poésie, le théâtre, l’essai, l’autobiographie. |
Geste (Chanson de —) | nom donné au Moyen Âge à des épopées, en vers, qui étaient récitées avec un accompagnement musical (gesta en latin signifiait «actions»). Ces chansons racontaient les exploits de héros ou des grands faits |
gradation | succession de mots dont les significations ont une intensité croissante ou décroissante |
grandiloquence | éloquence pompeuse, constituée de grands mots creux et de tournures emphatiques |
hagiographie | récit de la vie d’un saint |
harmonie imitative | effet de style par lequel un texte, en combinant diverses sonorités, tend à reproduire ou à suggérer le son produit par la réalité qu’il décrit |
hémistiche | la moitié d’un vers |
hendécasyllabe | vers de onze syllabes |
heptasyllabe | vers de sept syllabes |
hermétique (style) | difficile à comprendre (on parle de l’hermétisme de certains poèmes de Mallarmé). |
hexasyllabe | vers de six syllabes |
hiatus | heurt de deux voyelles dont l’une finit un mot et dont l’autre commence le mot suivant. Quelques hiatus existent à l’intérieur des mots. L’hiatus produit la plupart du temps un effet désagréable. |
historiographe | écrivain chargé d’écrire l’histoire officielle de son temps ou de son souverain. Il présente l’histoire en flattant le pouvoir qui l’emploie . |
homéotéleute | retour, à la finale d’un mot, d’un même son à l’intérieur de la même phrase ou du même vers |
homonyme | se dit des mots qui se prononcent de la même façon mais qui ont des sens différents |
homophone | deux mots ou groupes de mots sont homophones lorsqu’ils comportent les mêmes sons |
honnête homme | expression désignant au XVII ème siècle, une personne cultivée, modérée, ayant le sens des convenances sociales et le goût de la vie mondaine de l’époque. Ses sentiments étaient nobles. Son honnêteté intellectuelle et morale étaient exemplaires. |
hymne | poème lyrique célébrant un personnage, une idée ou une réalité morale, un grand sentiment, une patrie… |
hypallage | figure de style consistant à attribuer à un mot d’une phrase ce qu’il conviendrait normalement d’attribuer à un autre mot de celle-ci |
hyperbole | figure de style consistant à exagérer l’expression de sa pensée |
hypotypose | procédé stylistique qui comprend l’harmonie imitative (voir ce mot), mais aussi tout ce qui est mise en scène, mouvement descriptif, découpage des phases d’une action. |
iconographie | ensemble des illustrations contenues dans un ouvrage |
impair(vers) | vers dont le nombre de syllabes est impair |
impromptu (sens littéraire) | petit poème ou petite pièce de théâtre improvisés par l’auteur |
incise | proposition insérée à l’intérieur d’un phrase et qui a pour but de rapporter les paroles ou la pensée de quelqu’un |
index | liste alphabétique, en fin d’ouvrage, des sujets traités ou des noms cités, avec les références correspondantes |
indirect (style) | procédé qui consiste à rapporter les paroles de quelqu’un sous la forme d’une proposition subordonnée |
indirect libre (style) | procédé qui consiste à rapporter d’une manière indirecte les paroles de quelqu’un en supprimant la subordination |
induction | en logique, opération de l’esprit par laquelle on énonce une idée générale à partir d’un ou plusieurs faits particuliers |
injonction | commandement, ordre. Un texte injonctif est un texte qui ordonne d’obéir ou qui pousse simplement à agir. Le mode impératif a une valeur injonctive. |
intransitif | se dit d’un verbe qui n’a pas de complément d’objet direct ou indirect |
ironie | figure de style, fondée le plus souvent sur l’antiphrase, consistant à exprimer le contraire de ce que l’on pense pour mieux faire comprendre qu’en réalité, on pense le contraire de ce que l’on dit. |
irréguliers (vers) | se dit des vers qui n’offrent pas le même nombre de syllabes |
isométrique | désigne les rimes qui ont le même nombre de syllabes, des vers qui ont la même métrique accentuelle, des strophes composées de vers de même longueur (un quatrain d’alexandrins par exemple)..» |
jargon | – langage particulier à une profession (jargon juridique, médical…) – langue compliquée, peu compréhensible en dehors du clan qui la pratique |
juxtaposition | deux propositions sont juxtaposées lorsqu’elles n’ont aucun mot de liaison entre elles |
kafkaïen | se dit d’une situation ou d’une atmosphère qui rappelle l’univers oppressant, absurde et cauchemardesque des romans de Kafka |