Proverbes japonais : 60 formules de sagesse populaire

La culture japonaise traditionnelle étant liée à l’agriculture, de nombreux proverbes japonais viennent des coutumes et pratiques agricoles. D’autres proviennent du jeu de go, de la cérémonie du thé et du bouddhisme. De nombreuses expressions idiomatiques sont issues de la philosophie chinoise, en particulier « Les Analectes » de Confucius. Les Japonais utilisent couramment les proverbes, ne citant souvent que la première partie des phrases pour plus de concision.

Proverbes japonais
À la première coupe, l’homme boit le vin ; à la deuxième coupe, le vin boit le vin ; à la troisième coupe, le vin boit l’homme. 
Apprends la sagesse dans la sottise des autres. 
Ce qu’un homme ne dit pas est le sel de la conversation. 
Celui qui a une bonne écriture dessine bien. 
Celui qui confesse son ignorance la montre une fois ; celui qui essaie de la cacher la montre plusieurs fois. 
Dieu habite dans un cœur honnête. 
En atteignant le but, on a manqué tout le reste. 
En touchant le vermillon, on se salit de rouge. 
Il est impossible de se tenir debout en ce monde sans jamais se courber. 
L’absent s’éloigne chaque jour. 
L’espace d’une vie est le même, qu’on le passe en chantant ou en pleurant. 
L’amour d’un père est plus haut que la montagne. L’amour d’une mère est plus profond que l’océan. 
L’eau prend toujours la forme du vase. 
L’oiseau en cage rêvera des nuages. 
La femme infidèle a des remords ; la femme fidèle a des regrets. 
La louange est le commencement du blâme. 
La mort est à la fois plus grande qu’une montagne et plus petite qu’un cheveu. 
La neige ne brise jamais la branche du saule. 
La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé. 
La vie est une bougie dans le vent. 
La vie humaine est une rosée passagère. 
Laissez deviner aux hommes par vos propres exploits qui étaient vos ancêtres. 
Le clou qui dépasse appelle le marteau. 
Le malheur peut être un pont vers le bonheur. 
Le meilleur miroir ne reflète pas l’autre côté des choses. 
Le miroir est l’âme de la femme comme le sabre est l’âme du guerrier. 
Le sac des désirs n’a pas de fond. 
Les bonnes doctrines peuvent se passer de miracles. 
Les enfants grandissent, même sans parents. 
Les enfants sont un fardeau éternel. 
Les généraux triomphent, les soldats tombent. 
Les mots que l’on n’a pas dits sont les fleurs du silence. 
Les poussières qui s’amassent forment une montagne. 
Les vers silencieux percent de grands trous dans le bois. 
Lorsque l’eau monte, le bateau fait de même. 
Même la pensée d’une fourmi peut toucher le ciel. 
Même pour être voleur, il faut apprendre dix ans. 
Même un chien trouve immangeable une querelle de ménage.  
Mieux vaut voyager plein d’espoir que d’arriver au but. 
Ne suivez jamais les traces du malheur, il pourrait bien se retourner et faire volte-face. 
Nul n’a raison contre la colère du seigneur ni les larmes d’un enfant. 
On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. 
On commence à vieillir quand on finit d’apprendre. 
On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs. 
On ne peut pas chasser le brouillard avec un éventail. 
On peut aussi bien prier une sardine, ce n’est qu’une question de foi. 
Quand la lune est pleine, elle commence à décliner. 
Que deux hommes se fâchent, et leurs chiens feront de même. 
Quiconque ne touche pas à un dieu n’est pas exposé à sa vengeance. 
S’il travaille pour toi, tu travailles pour lui. 
S’il va dehors, même le chien peut rencontrer le bâton. 
Sept fois à terre, huit fois debout. 
Si tu crois tout ce que tu lis, tu ferais mieux de ne pas lire. 
Si tu es pressé, fais un détour. 
Si vous cherchez la source du fleuve, vous la trouverez dans les gouttes d’eau sur la mousse. 
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleurs. 
Tous admirent le paon. Alors les oiseaux disent : « Mais regardez ses pattes, et écoutez sa voix ! » 
Trop est pire que peu. 
Un seul frôlement de manches fait naître l’amour. 
Une rencontre n’est que le commencement d’une séparation. 

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