Français soutenu : 200 mots à connaître et à utiliser !

Le lexique du registre soutenu en français correspond à un vocabulaire choisi qualifiant ou désignant avec une grande précision une action, une situation, un état…

Bien que de moins en moins usité et parfois considéré comme technique ou littéraire, l’utilisation de ce vocabulaire permet d’affiner la pensée et de faire preuve de clarté et de précision dans son expression.

Nous avons repris ci-dessous une liste d’environ 200 mots.

MotsSignification
AbstrusionAction d’abstruser, état abstrus (cacher profondément).
AcrimonieMauvaise humeur exprimée par des propos acerbes ou hargneux.
AdamantinAdjectif relatif au diamant : dureté adamantine (qui a la dureté du diamant), éclat adamantin (qui a l’éclat du diamant).
AdmonestationFaire une sévère réprimande à quelqu’un.
AffétéQui est plein de manière précieuse de parler ou d’agir.
AffidéPersonne à qui l’on se fie pour commettre une action répréhensible ; membre d’une société secrète, d’un complot.
AffiquetParure, ajustement.
AlacritéÉtat de vigueur et de vitalité, souvent mêlé d’enjouement et d’entrain.
AlambiquéRaffiné jusqu’à être obscur, très compliqué.
AlméeFemme indienne qui fait profession d’improviser des vers, de chanter et de danser dans les fêtes.
AmphibologiqueDouble sens présenté par une phrase en raison de sa construction ou du choix de certains mots.
Amphigourique  Figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible. Par extension, écrit ou discours dont les phrases, contre l’intention de l’auteur, ne présentent que des idées sans suite et n’ont aucun sens raisonnable.
Anacoluthe  Figure de style introduisant une rupture dans la construction d’une phrase.
Anacréontique  Qui a le ton, la manière des pièces d’Anacréon, en parlant d’un certain genre de poésie caractérisé par la laudation de la volupté, par extension, qui est teinté d’une légère licence érotique.
AnagogiqueUne interprétation anagogique s’élève du sens littéral à un sens spirituel.
AnalepseRetour en arrière. Figure de style qui correspond à un retour en arrière, au récit d’une action qui appartient au passé. Il consiste à raconter après-coup un événement.
AnamnèseHistoire des antécédents, résumé.
AnathèmeSentence de malédiction de l’Église.
AnimadversionCensure, blâme ; désigne une haine persévérante.
Apagogie  Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d’une chose en prouvant l’impossibilité ou l’absurdité du contraire.
ApocatastaseTranscription du terme grec apocatastasis, qui signifie la restauration dans l’état original ou primordial.
ApocrypheÉcrit dont l’authenticité n’est pas établie, et qui est en conséquent douteux, voire suspect.
ApodictiqueUn jugement apodictique présente un caractère d’universalité et de nécessité absolue. Une proposition apodictique est nécessairement vraie et irréfutable, où que vous soyez (par opposition à assertorique).
ApophatiqueSe dit d’une théologie qui approche la connaissance de Dieu en partant de ce qu’il n’est pas plutôt que de ce qu’il est, approche dubitative.
Apophtegme  Parole mémorable de quelque personne illustre ayant valeur de maxime.
AporieContradiction irréductible.
AréopageDu grec àreios págos, à Athènes la « colline d’Arès », située à l’ouest de l’Acropole ; c’était aussi le nom du conseil qui s’y réunissait.
Assertorique  Un jugement assertorique énonce une vérité de fait, sans la poser comme nécessaire.
AtaraxiqueÉtat du sage affranchi de toute émotion, de toute passion.
AtrabilaireQui caractérise une personne facilement inquiète ou irascible.
AutodaféDestruction par le feu.
AutomédonPar allusion à un personnage de la mythologie grecque, celui qui conduit une voiture. Le mot ne s’emploie qu’en plaisanterie.
BéjauneSe dit figurément d’un jeune homme sot et niais.
BélîtreHomme coquin, sot, importun.
ByzantinQui présente un caractère d’une excessive et oiseuse subtilité, le terme évoquant les débats des théologiens byzantins.
CacochymeSe dit quelques fois pour exprimer la bizarrerie de l’esprit, ou l’inégalité de l’humeur. Peut aussi désigner une personne faible et en mauvaise santé.
Cacographie  Du grec kakos (laid) et graphein (écrire), désigne une orthographe fautive ou un mauvais style.
CacostomieMauvaise odeur de la bouche.
CamoufletVexation humiliante, affront, offense.
CapilotadeSorte de ragoût fait de plusieurs morceaux de viandes déjà cuites.
CapricantQui se rapproche de la chèvre ou du caprin. Qui est digne d’une chèvre : sautillant, désordonné
Captieux  Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
CapucinadeDiscours plat ou acte de dévotion qui parait ridicule et peu sincère, tirade ennuyeuse et moralisante.
CassandrePersonne qui prédit une issue défavorable aux évènements, au risque de déplaire ou de ne pas être crue.
CatabatiqueUn vent catabatique, du grec katabatikos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d’une masse d’air froide dévalant un relief géographique.
Cataphatique  Qui exprime une affirmation.
CathartiqueLa méthode cathartique est une méthode psychothérapique reposant sur la recherche de la catharsis chez le patient, pratiquée par Freud avant la mise au point de la méthode psychanalytique proprement dite.
CatilinaireD’une manière générale, sortie véhémente, discours très vif, violent, enflammé contre quelqu’un.
CaudataireTout comme thuriféraire, l’origine de caudataire est religieuse : c’était celui qui portait la queue de la robe d’un pape, d’un prélat. Avec le temps, sa signification a dévié. Caudataire se dit maintenant d’un homme obséquieux, qui flatte et sert quelquefois bassement ceux dont il peut espérer quelque faveur.
CauteleuxDésigne quelqu’un d’habile, de rusé.
CénacleRéunion d’un petit nombre de personnes ayant les mêmes idées, les mêmes goûts, professant surtout les mêmes théories artistiques, littéraires, philosophiques.
CénotapheMonument élevé à la mémoire d’une personne ou d’un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d’un tombeau, bien qu’il ne contienne pas de corps.
ClabauderieCriaillerie importune et malveillante.
ComminatoireEn finance, désigne une mesure destinée à faire pression sur un débiteur, mais qui n’est pas définitive et est susceptible d’être révisée après un certain laps de temps.
ComponctionPersonne inspirée d’une gravité recueillie et affectée, qu’elle fait les choses avec cérémonie.
ConcussionMalversation d’un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l’autorité que lui donne sa charge.
CondominiumEn droit international, territoire sur lequel plusieurs puissances exercent conjointement leurs autorités, leurs souverainetés.
Coprolalie  Tendance pathologique de langage qui consiste à dire de façon inusuelle des mots grossiers, vulgaires et orduriers.
CoquecigrueDe l’union d’un coq, d’une grue et de la cigüe, dont elle est d’ailleurs friande.
CoruscantDésigne ce qui est brillant, éclatant, étincelant.
CoryphéeChef de chœur dans la tragédie antique. Il se situe au milieu de la scène et est chargé de guider les choreutes (ou choristes), de prendre parfois la parole au nom du chœur et de dialoguer avec le personnage en scène. De façon ironique, désigne la personne qui se distingue le plus dans une secte, dans un parti, dans une profession ou qui, dans un groupe, prend la parole pour les autres.
CynégétiqueQui concerne la chasse. Art de la chasse.
DérélictionÉtat d’abandon et de solitude morale complète.
DéshérenceSituation dans laquelle se trouve un bien ou un patrimoine lorsque son propriétaire est décédé sans laisser d’héritier connu.
Diatribe  Texte ou discours qui attaque de façon violente une personne ou une institution. Critique amère, violente, le plus souvent sur un ton injurieux. Il peut s’agir d’un pamphlet, d’une satire…
DilatoireDu latin dilatorius, de differre qui veut dire « différer, retarder ».
DipsomanePersonne qui souffre de pulsions obsessionnelles l’incitant à boire par crises de grandes quantités de boissons alcoolisées, ou toxiques, ou les deux.
Disert  Qui s’exprime avec facilité et aisance
DithyrambiqueQui est (volontiers) excessif ou pompeux dans ses éloges. Qui loue avec enthousiasme, souvent avec pompe, excès, emphase
Doxologie  Énoncé se bornant à reproduire une opinion commune ou une apparence.
DyonisiaqueRelatif à Dionysos, dieu grec que l’on lie souvent aux fêtes et au vin.
EburnéenQui a la blancheur, l’apparence de l’ivoire.
EmpyreumatiqueArôme qui rappelle la fumée, le brulé et le caoutchouc (famille des odeurs brulées, chauffées ou séchées).
EngrammeEmpreinte laissée dans le cerveau ou le système nerveux par un événement douloureux et susceptible d’être réactivé par une stimulation appropriée.
ÉpigrammeÀ l’origine, courte phrase (inscription) qui en ornait les tombeaux, statues et monuments grecs. Les Latins furent les premiers à lui donner une destination satirique ou moqueuse.
éponymeFait de « donner son nom » à quelque chose. Ce qui donne son nom est un éponyme.
ÉrythrophobieCrainte excessive, à caractère pathologique, de rougir en public.
étiologieDu grec αιτιολογία, de αιτία, ätía – la cause et λόγος, lógos – l’étude, École philosophique de l’Antiquité qui s’intéressait à l’étude des causes.
FactotumEmprunté au latin de la Renaissance fac totum (« fais tout ») : celui qui s’occupe de tout dans une maison où il est employé.
FiduciaireSe dit de valeurs fondées sur la confiance accordée par le public envers l’organisme émetteur.
ForfaitureDu latin foris factura, action accomplie en dehors des règles édictées. Dans le droit féodal, la forfaiture correspondait à une « faute grave ».
FuligineuxAu sens propre qui rappelle la suie.
GalimatiasDiscours ou écrit embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose mais ne dit rien.
GéhenneVient du latin, gehenna, et de l’hébreu ge-hinnom, qui désigne la vallée de Hinnom, près de Jérusalem.
Glossolalie  Chez certains malades mentaux, production d’un vocabulaire inventé, constitué par des néologismes et une syntaxe déformée.
HédonisteDoctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et du bien souverain.
HiéroduleServiteur attaché à un temple.
HippobosqueTerme du grec ancien signifiant « celui qui fait paître les chevaux », et qui est dérivé du mot cheval, en grec, et du verbe boskein (« faire paître »).
HistrionDans l’antiquité, comédien qui interprète des farces grossières.
Idiolecte  En linguistique, ensemble des usages du langage propres à un individu donné, s’exprimant oralement.
IdiosyncrasieDu grec idios, « propre, spécial » et sugkrasis, « mélange», l’idiosyncrasie est l’idiosugkrasia, le tempérament particulier. Le terme est plutôt utilisé pour marquer l’exception ou l’anormal dans les idiomes institutionnels.
IdoineDésigne ce qui est convenable.
ImmarcescibleQui ne peut se flétrir, au propre et au figuré.
ImparidigitéQui a un nombre impair de doigts, en parlant d’animaux.
Imprécatoire  Du latin imprecari, « prier à l’encontre de quelqu’un », composé du verbe precari, « prier » et du préverbe in, « contre ». Souhait de malheurs qu’on fait contre quelqu’un.
InanitéCaractère d’inutilité, de futilité, de vanité.
IncoercibleQue l’on ne peut contenir ni réprimer.
InfatuationSatisfaction paroxystique et ridicule de soi-même, de la valeur que l’on s’attribue, de ses avantages.
InterlopeLié à une activité hors de la légalité. Par extension, c’est quelque chose d’équivoque, de louche, de suspect.
IrréfragableQu’on ne peut récuser ni contredire.
LéoninToute chose qui a appartenance au lion.
LilialQui tient du lis, qui en a la pureté et la blancheur.
LiminaireDu latin limen, liminis, qui signifie seuil. Au-delà, il peut être utile de préciser que faire une déclaration liminaire revient souvent à « recadrer le débat » , à (im)poser le contexte de ce que l’on va dire avant de le dire.
Logomachie  Assemblage de mots creux dans un discours, dans un raisonnement.
Logorrhée  Diarrhée verbale, flot de paroles désordonnées, incœrcible et rapide, que l’on rencontre dans certains états d’excitation psychique.
MaffluQui a de grosses joues (du néerlandais maffelen, mâchonner)
ManducationAction de manger ; ensemble des actes qui préparent la digestion des aliments et qui comprennent la préhension, la mastication l’insalivation et la déglutition.
MansuétudeDouceur d’âme qui porte à être indulgent, patient et clément.
MatamoreFaux brave, vantard plus courageux en paroles qu’en actes.
MélophageMouche parasite des moutons, de la famille des hippoboscidés.
MénadeFemme qui, chez les anciens, célébrait les fêtes de Bacchus et se livrait à un délire qui allait jusqu’à la fureur. Par extension, femme méchante ou emportée.
MéphitiqueQui produit des effets plus ou moins nuisibles, en parlant de certaines exhalaisons gazeuses, ou dont l’exhalaison est puante, désagréable. Synonyme de empyreumatique.
Mercuriale  Réprimande sévère que l’on fait à quelqu’un.
MésaxonienSe dit des animaux pourvus de sabots et qui ont un nombre impair de doigts.
Métromane  Personne qui a la manie de faire des vers (tel M. Jourdain).
MisonéisteTendance d’esprit ou attitude systématique d’hostilité à l’innovation, au changement (dans les habitudes et les préjugés établis).
MunificenceDisposition qui porte à donner largement ; grandeur dans la générosité.
MusagèteS’emploie dans l’expression Apollon musagète (« conducteur des muses ») qui instruit les muses à leurs arts et les conduit au Parnasse.
Mutatis MutandisLocution latine, signifiant littéralement : « ce qui devait changer ayant été changé », et que l’on pourrait traduire par : « Une fois effectués les changements nécessaires », voire par « sans autre forme de procès ». Cette locution indique au lecteur que l’on va procéder à une analogie, à un rapprochement de deux situations similaires.
MystagogieInitiation aux mystères de la religion, de la magie, de l’occultisme.
MystagoguePrêtre qui initiait aux mystères sacrés de la religion chez les grecs.
NonobstantTout simplement une façon évoluée de dire « Malgré, en faisant fi de ».
NumismatiqueDu grec ancien νυμισμα, la monnaie légale, science des monnaies et médailles.
NycthémèreDu grec nukhthêmeron, mot composé à partir de nux, nuktos, « nuit », et hêmera, « jour », terme technique utilisé en physiologie et en médecine, ou en science vétérinaire et en écologie pour désigner une alternance d’un jour et d’une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures comprenant chez la plupart des espèces complexes une période de veille et une période de sommeil correspondant à un jour et à une nuit.
ObédienceDu latin obœdientia, obéissance, désigne l’obéissance due à un supérieur, et par extension l’appartenance à un groupe.
OblatifQui s’offre à l’autre, qui donne la priorité à la satisfaction des besoins de l’autre.
OblativitéConduite altruiste dans laquelle le sujet cherche à satisfaire son prochain sans demande de contrepartie.
ObsolescenceEn économie, anglicisme désignant le fait pour un produit d’être périmé, et donc de perdre toute valeur, du simple fait de l’évolution technique ou de la mode, même si le produit est en parfait état de fonctionnement.
OdalisqueEsclave vierge, qui pouvait monter jusqu’au statut de concubine ou de femme dans les sérails ottomans, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. Le mot vient du turc odalık, qui signifie « femme de chambre », de oda, « chambre ». En littérature, le terme désigne une femme de harem.
OligarchiqueDu grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement), forme de gouvernement dans laquelle la plupart des pouvoirs sont détenus par une petite partie de la société (typiquement la plus puissante, que ce soit par richesse, force militaire, cruauté ou influence politique).
OniriqueDu nom grec oneiros, qui signifie le « songe » ou le « rêve ». Utilisé d’abord en psychanalyse, ce terme est passé dans le vocabulaire littéraire et pictural avec les surréalistes et André Breton.
OssianiqueRelatif à la poésie d’Ossian.
OstracismeAction d’exclure quelqu’un d’un groupe, d’un parti, de le tenir à l’écart.
PalilalieRépétition rapide de syllabes, parfois de mots, et lorsqu’il s’agit de la répétition de segments plus complexes, on parle de paliphrasie.
PalinodiqueDu grec palin, de nouveau, et ôdê, chant, texte dans lequel on contredit ce que l’on avait affirmé auparavant. Indique aussi un brusque changement d’opinion.
PandémoniumCapitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre.
Panégyriste Personne qui fait l’éloge, souvent de façon excessive, de quelqu’un, de quelque chose.
PapelardHypocrite, faussement dévot.
ParadigmatiqueDe paradigme : exemple parfait.
ParangonModèle.
ParèdreTranscription du grec ancien πάρεδρος / páredros, nom ou adjectif signifiant littéralement «  assis près », « qui est assis à côté de ». Il s’emploie pour qualifier une divinité souvent inférieure en prérogative, habituellement associée dans le culte à un dieu ou une déesse plus influent. Cependant l’usage général tend à appeler parèdre le ou la consort d’une déité, qui peut lui être égale ou complémentaire.
Paronomase  En rhétorique, figure de style consistant à rapprocher des paronymes (e.g. « pâtisserie » / « tapisserie ») au sein du même énoncé est la paronomase. De par son pouvoir fortement « accrocheur », elle est amplement utilisée dans tout ce qui a vocation à être court tout en étant efficace : les publicités, les proverbes, les titres, etc.
Pasquinade  Affiche satirique qu’on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
PatelinCelui qui tâche, par des flatteries et de belles paroles, de tromper, ou simplement d’en venir à ses fins.
PathosMot grec qui signifie « souffrance, passion ».
PédotribeDans les gymnases de l’antiquité, celui qui connaissait bien les manœuvres propres à chaque exercice, de manière à pouvoir enseigner comment il fallait l’exécuter, sans savoir cependant quel effet il produisait sur la santé de celui qui s’exerçait.
PérissodactyleAnimal appartenant à un ordre des mammifères ongulés caractérisé par un nombre impair de doigts aux membres postérieurs et comportant les damans, les équidés, les tapirs et les rhinocéros.
Périssologie Figure de rhétorique qui désigne l’usage de pléonasmes sans intention littéraire.
Philippique De Philippe : terme emprunté aux harangues de Démosthène contre Philippe de Macédoine.
PloutocrateDésigne ceux, celles qui exercent le pouvoir par l’argent et pour l’argent.
PolydipsieSymptôme rencontré en endocrinologie et caractérisé par une soif excessive avec augmentation de l’absorption de liquide, causée par la polyurie dans le cas du diabète sucré, ou par un dérèglement du centre hypothalamique de la soif en cas de diabète insipide.
PolymathiqueQui a rapport à la polymathie, i.e.qui est multiple et varié.
PouacrePersonne très laide, très sale, répugnante. En l’adjectivant, peut désigner une chose.
PrévaricationEn droit, manquement (par intérêt) d’un responsable aux devoirs induits par sa fonction.
PrimesautierQui se détermine spontanément, qui agit, qui parle ou qui écrit sans délibération, sans réflexion préalable.
PrivautéFamiliarité malséante à l’égard de quelqu’un dont on ne partage pas l’intimité.
ProcrastinationAction de reporter, de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait le moment même.
ProdromiqueEn médecine, la phase prodromique désigne la période d’une maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs, généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.
ProlixitéCe qui est en trop, inutile, lorsque l’on parle longtemps ou écrit trop.
ProphylaxiqueMesures à prendre pour prévenir une maladie.
ProsélytismeZèle dont font preuve certains, en vue de rallier des personnes à une cause.
ProtéiformeVient de Protée, dieu grec marin qui pouvait changer de forme. Désigne quelque chose (ou quelqu’un) susceptible de prendre plusieurs formes, et/ou d’en changer fréquemment.
PsychopompeDu Grec psuchopompos, littéralement « guide des âmes » ; c’est le conducteur des âmes des morts.
PsychotropeSubstance qui agit sur le psychisme, sur l’état du système nerveux central et y induit des modifications de la perception, des sensations, de l’humeur, de la conscience ou d’autres fonctions psychologiques et comportementales.
Ratiocination  Raisonnement trop subtil.
RésipiscenceFait de reconnaître qu’on a commis une faute, accompagné de la résolution de s’amender. Mot emprunté au latin ecclésiastique resipiscentia, lui-même dérivé de resipiscere, « reprendre ses sens, revenir à soi, se remettre, se repentir », lui-même formé de re et de sapere, « avoir de l’intelligence, du jugement ».
RodomontadeAction, propos de rodomont, de fanfaron.
SardoniqueSarcastique, qui exprime une moquerie méchante.
SatisfecitMot emprunté du latin, le satisfecit est une attestation donnée en témoignage de satisfaction, originellement par un professeur à son élève pour son travail.
SatrapePersonne immensément riche qui mène une vie luxueuse et opulente et qui exerce une autorité despotique.
SemnopithèqueNom générique utilisé pour caractériser plusieurs espèces de singes.
SternutationÉternuement.
StipendiéParticipe passé de « stipendier » : payer quelqu’un pour l’exécution d’une mauvaise action.
StomoxeMouche piqueuse mesurant de 6 à 8 mm susceptible de transmettre notamment le bacille du charbon
Sui GenerisTerme latin de droit, signifiant « de son propre genre ». Cela qualifie une situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques.
SuperfétatoireQui s’ajoute inutilement.
SupplétifQui complète, qui sert de supplément.
SurnuméraireQui est en surnombre.
SybaritePersonne s’adonnant au sybaritisme.
SycophanteDans les cités grecques antiques, désignait un délateur professionnel qui dénonçait dans un but lucratif.
TautologieDu grec tauto logos (fait de redire la même chose), phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne peut être que vraie. En logique, désigne une proposition toujours vraie. En mathématique, désigne des structures qui émergent naturellement de la définition de certains objets.
TaxinomieDésigne un arbre hiérarchique de catégorisation thématique. Science des lois de la classification.
ThaumaturgeDu Grec « celui qui fait des tours d’adresse » il devient, à l’époque chrétienne, « celui qui fait des miracles ».
ThuriféraireDans l’église catholique, personne chargée de l’encensoir. Par dérivation, désigne maintenant un vil flatteur.
TurpitudeIgnominie qui résulte de quelque action honteuse.
VacuitéÉtat d’une chose vide.
Vade mecumDu latin vade mecum (« viens avec moi »), désigne un petit livre de voyage que l’on porte toujours sur soi pour se renseigner.
VermiculureDénommé aussi vermicule, se dit de motifs d’ornementation en forme de trace de vers, décrivant des courbes sinueuses, courtes et irrégulières gravées en creux dans la pierre.
VésanieNom générique pour désigner toute forme d’aliénation, de folie.
ViatiqueDu latin viaticum « provisions de voyage », dans l’Église catholique romaine, l’eucharistie donnée à un mourant.
VilipenderTraiter avec beaucoup de mépris, dénigrer.
ZélateurCelui, celle qui témoigne d’une vive ardeur pour appliquer les consignes et les règlements à la lettre.

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