Raffarinades : les phrases imagées et lapalissades d’anthologie

Le terme raffarinade est un néologisme politique inventé pour qualifier les formules de l’homme politique et ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, notamment ses phrases imagées et ses lapalissades utilisées lors de ses interventions publiques.
Le premier emploi de l’expression « raffarinade » revient au quotidien suisse Le Temps, dans son éditorial du 7 mai 2002, le lendemain de la nomination de Jean-Pierre Raffarin à la tête du gouvernement français par Jacques Chirac.




 Je vous recommande la positive attitude.
(À Bernadette Chirac) Merci de nous montrer que la victoire n’est pas facile, qu’elle se gagne étable par étable, commune par commune.
(À Nicolas Sarkozy) Travaille tes silences, baisse d’un ton.
(À propos de Ségolène Royal) Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près.
Est-ce que j’ai l’air d’un psychosé ?
Il est curieux de constater en France que les veuves vivent plus longtemps que leurs maris.
Il existe aussi une intelligence de la main (…) et elle communique directement avec le coeur.
Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens. 
Il faut mettre en place la République du bon sens.
Il faut sauter des haies et finalement, je saute les haies les unes après les autres. 
Il vaut mieux pour Poitou-Charentes être au nord du sud qu’au sud du nord. 
Il vaut mieux un bilatéral approfondi qu’un multilatéral confus.
Il y a un projet de loi qu’on a arrêté à temps. C’était : quand on ne travaillera plus le lendemain du jour de repos, la fatigue sera vaincue.
J’ai mes rondeurs mais j’ai mon énergie.
J’aimerais un jour être globe-trotter.
Je dis aux jeunes: la fête, c’est la vie. La vie, c’est ton visage !
Je n’aime pas beaucoup ne pas être dans le logiciel central de moi-même.
Je ne suis pas énarque, je parle directement comme je suis.
Je ne travaille pas pour moi, je n’ai pas un ego hypertrophié.
Je repars à neuf.
Je suis le pilote de l’Airbus gouvernemental.
L’avenir est une suite de quotidiens.
L’enjeu des régionales, c’est la région.
L’Europe à laquelle nous devons penser demain, ce n’est pas l’Europe d’hier.
L’humour, c’est comme la télévision : y a des professionnels. 
La coopération bilatérale peut aider à établir une communauté de destin partagée. 
La faiblesse de vocabulaire signifie la faiblesse de penser. 
La France est forte quand c’est une force qui va et qui sait où elle va.
La gravité de la crise, c’est la crise de la gravité.
La Marseillaise sera d’autant moins sifflée qu’elle sera entonnée par tous.
La modestie, ça ne se proclame pas, ça se vit. 
La politique, ce n’est pas un sport, ce n’est pas une équipe contre une autre: on est tous l’équipe de France.
La route, elle est faite pour bouger, pas pour mourir.
La rue doit s’exprimer, mais ce n’est pas la rue qui gouverne. 
Le citoyen est un piéton de la République.
Le tour de taille n’est pas un handicap au Sénat.
Les jeunes sont destinés à devenir des adultes.
Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints »
(Au sujet du référendum sur le Traité établissant une constitution pour l’Europe) Mon oui est plus qu’un non au non.
Ne soyons pas frileux, ne soyons pas frigides » avec l’Europe.
Notre route est droite, mais la pente est forte.
Nous avons un trimestre de quatre mois.
On annonce toujours mon départ pour la semaine prochaine. Finalement j’ai quelque résistance.
On n’a pas besoin d’être en pyjama pour exprimer ses convictions. 
Quand la droite se durcit, elle se rétrécit. 
Quand le cheval trébuche, c’est le cavalier qui doit se sentir responsable.
Qui sème la division récolte le socialisme.
Si on met la voiture France à l’envers, nous n’aurons plus la capacité de rebondir.
The yes needs the no to win against the no.(« Le oui a besoin du non pour gagner contre le non »).
Un peuple qui doute n’est pas un peuple qui marche.

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