Proverbes chinois : 150 formules de sagesse à connaître

La langue chinoise comporte de nombreux proverbes reflétant la sagesse d’un peuple millénaire empreint de philosophie confucéenne, taôiste et bouddhiste.

Nous avons sélectionné 150 proverbes chinois parmi les plus emblématiques.


À chercher les poux sur les autres, ils finissent par vous démanger vous-même.
À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.
À travers la fente d’une porte, on ne voit l’homme qu’en petit.
Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture.
Alors que tu chasses un tigre par la porte de devant, un loup peut entrer par celle de derrière.
Avant de faire la révolution, réforme ton cœur.
Avec un petit appât on capture de gros poissons.
C’est être bien riche que de n’avoir rien à perdre.
C’est par le bien-faire que se crée le bien-être.
C’est s’enrichir que s’ôter des besoins.
Ce n’est pas le vin qui enivre l’homme, c’est celui qui s’enivre.
Ce n’est qu’avec les yeux des autres que l’on peut bien voir ses défauts.
Ce ne sont pas les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain, c’est la négligence du cultivateur.
Ce que l’on apprend durant l’enfance est mieux gravé que dans la pierre.
Celui dont le ventre crie famine ne peut converser avec celui qui est repu.
Celui qui accomplit de grandes choses ne rechigne pas devant de menues dépenses.
Celui qui aime à demander conseil grandira.
Celui qui aime les hommes, les hommes l’aiment ; celui qui respecte les hommes, les hommes le respectent.
Celui qui ne vole pas haut ne se fait pas de mal en tombant.
Celui qui nous fait connaître nos défauts est notre véritable maître ; celui qui nous comble de louanges est notre ennemi réel.
Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque-le. Celui qui sait qu’il sait, écoute le. Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille-le. Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis-le.
Celui qui surpasse les autres est fort. Celui qui se surpasse lui-même est encore plus puissant.
Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune.
Choisir ses voisins est plus important que choisir sa maison.
Connaître autrui n’est que science ; se connaître soi-même, c’est intelligence.
Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance.
Conseiller est aisé, aider est difficile.
Creusez un puits avant d’avoir soif.
Cultiver les sciences et ne pas aimer les hommes, c’est allumer un flambeau et fermer les yeux.
Dans l’enfance tous les hommes sont frères, dans l’âge mûr chacun tire de son bord.
Dans la sécheresse on découvre les bonnes sources ; dans la détresse, les bons amis.
Dans un même pot, on ne peut pas cuire deux plats différents.
De même qu’une cloche ne tinte pas sans être ébranlée, de même l’homme n’est pas vertueux sans exhortations.
Des amis pour faire la fête, on en trouve des milliers, mais dès que l’on tombe dans la misère, il n’y a plus personne.
Deux yeux échangent leurs regards et les êtres existent.
Dis moi et j’oublie. Montre moi et je me souviens. Implique moi et je comprends.
Élever la voix ne donne pas raison.
En discutant sur l’oreiller, l’épouse obtient neuf fois sur dix ce qu’elle désire.
En édictant des lois, il faut être sévère ; en les appliquant, il faut être indulgent.
En période de paix, n’oublie pas le péril.
Entre époux, pas d’inimité qui passe la nuit, pas de querelle qui ne résiste à la nuit.
Est sage celui qui connaît les autres.
Être homme est facile, être un homme est difficile.
Hier, aujourd’hui, demain, sont les trois jours de l’homme.
Il est facile d’apprendre mille disciplines, mais il est difficile d’en connaître une à fond.
Il est plus facile de devenir ami au hasard d’une rencontre que de le rester dans la vie.
Il faut boire l’eau en pensant à sa source.
Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
Il n’est pas de joie qui égale celle de se créer de nouvelles amitiés.
Il n’y a pas d’économie à se coucher de bonne heure pour épargner la chandelle, s’il en résulte des jumeaux.
Il ne faut pas employer ceux qu’on soupçonne, ni soupçonner ceux qu’on emploie.
Il vaut mieux se disputer avec quelqu’un d’intelligent que parler à un imbécile.
Jusqu’à ce qu’aujourd’hui devienne demain, on ne saura pas les bienfaits du présent.
L’aigle a beau avoir des serres, il ne pourrait capturer une mouche.
L’âme n’a point de secret que la conduite ne révèle.
L’amitié est comme la santé, sa valeur est rarement reconnue avant qu’elle ne soit perdue.
L’argent achète difficilement une sage descendance.
L’argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.
L’argent ne rachète pas la jeunesse.
L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter le lit, mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l’amour !
L’échec est la mère du succès.
L’endroit le plus sombre est sous la lampe.
L’enseignement qui n’entre que dans les yeux et les oreilles ressemble à un repas pris en rêve.
L’esprit cultivé est son propre paradis, l’esprit ignorant son propre enfer.
L’habitude est d’abord comme un fil d’araignée : une fois prise, elle est plus solide qu’une corde.
L’homme court vers les places élevées comme l’eau coule vers le bas.
L’homme ne vit pas cent ans et se fait du souci pour mille.
L’homme ne vit qu’une vie, la sauterelle ne vit qu’un automne.
L’homme qui ne sourit pas ne doit pas ouvrir boutique.
L’ignorance est la nuit de l’esprit, et cette nuit n’a ni lune ni étoiles.
L’ivresse fait dire les mots qu’on aurait pu dire en étant sobre.
La façade d’une maison n’appartient pas à son propriétaire mais à celui qui la regarde.
La fortune est pour la vie ce que la rosée est pour l’herbe.
La mante religieuse attrape la cigale, mais le moineau guette derrière.
La méthode pour éduquer ses enfants : le fils ne doit pas quitter son père, la fille ne doit pas quitter sa mère.
La multitude des étoiles soutient la lune.
La nuit paraît courte dans le plaisir, les veilles semblent longues dans la solitude.
La perle précieuse provient d’une vulgaire huître.
La porte la plus sûre est celle que l’on peut laisser ouverte.
La rose n’a d’épines que pour celui qui veut la cueillir.
La valeur d’un général réside dans sa stratégie et non dans son courage.
La vérité est le point d’équilibre de deux contradictions.
La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne.
Le bonheur vient de l’attention prêté aux petites choses, et le malheur de la négligence des petites choses.
Le champ est le maître, l’homme est son invité.
Le fond du cœur est plus loin que le bout du monde.
Le lièvre compte sur ses jambes, le loup sur ses dents : chacun survit comme il peut.
Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi.
Le paysan prie qu’il pleuve, le voyageur qu’il fasse beau, et les dieux hésitent.
Le peuple est difficile à gouverner quand il est trop savant.
Le riche songe à l’année future, le pauvre au jour présent.
Le sage a beau voyager, il ne change pas de demeure.
Le sage s’interroge lui-même, le sot interroge les autres.
Le savoir que l’on ne complète pas chaque jour diminue.
Le tigre aussi a besoin de sommeil.
Le travail de la pensée ressemble au forage d’un puits ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie.
Le véritable chemin pour toucher le coeur d’un homme passe par son estomac.
Le vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l’aiguise, l’innocence le purifie, la tendresse le double.
Le vrai voyageur ne sait pas où il va.
Les bonnes marchandises se passent de publicité.
Les enfants d’une mère sont comme des rêves. Aucun n’est aussi merveilleux que les siens.
Les gens heureux n’ont pas besoin de se presser.
Les grands bonheurs viennent du ciel, les petits bonheurs viennent de l’effort.
Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants.
Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrer vous-même.
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles qu’on a le plus d’intérêt à savoir.
Lever la voix ne donne pas raison.
Lorsqu’un troupeau de moutons est uni, le loup n’ose l’attaquer.
Maison de paille où l’on rit vaut mieux qu’un palais où l’on pleure.
Même le lièvre comprend qu’il ne doit pas manger l’herbe de son terrier.
Mieux vaut devenir riche après avoir été pauvre, que de devenir pauvre après avoir été riche.
Mieux vaut les critiques d’un seul que l’assentiment de mille.
Mieux vaut rater sa chance que de ne pas l’avoir tentée.
Mieux vaut transmettre un art à son fils que de lui léguer mille pièces d’or.
N’épuise pas la gentillesse et la loyauté de l’ami. De cette façon, l’amitié est préservée.
Ne craignez pas d’être lents, craignez seulement d’être à l’arrêt.
Ne désire que ce que tu as.
Ne regarde pas la cruche mais ce qu’elle contient.
Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière.
Nos désirs sont comme les enfants : plus on leur cède, plus ils deviennent exigeants.
Nourrir l’ambition dans son cœur, c’est porter un tigre dans ses bras.
On connaît les bonnes sources dans la sécheresse et les bons amis dans l’adversité.
On gagne toujours à taire ce que l’on n’est pas obligé de dire.
On n’est pas responsable de la tête qu’on a, mais de la tête qu’on fait.
On ne doit pas mettre deux coqs dans la même cage.
On tue le coq pour effrayer le singe.
Où il y a un avantage, il y a nécessairement un inconvénient.
Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines.
Plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses.
Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin.
Quand le coeur n’y est pas, les mains ne sont pas habiles.
Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent de faim.
Quand on suit quelqu’un de bon, on apprend à devenir bon ; quand on suit un tigre, on apprend à mordre.
Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.
Qui fait le bien obtient le bien, qui fait le mal obtient le mal.
Qui veut gravir une montagne commence par le bas.
Si la personne est âgée, son cœur ne l’est pas.
Si le ciel vous jette une datte, ouvrez la bouche.
Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise.
Toutes les fleurs de l’avenir sont dans les semences d’aujourd’hui.
Trop de paroles tuent l’action.
Un ami c’est une route, un ennemi c’est un mur.
Un bonheur aplanit cent malheurs.
Un homme qui ne réfléchit pas sur le long terme connaîtra des déboires à court terme.
Un jour de loisir, c’est un jour d’immortalité.
Un moment de patience peut préserver de grands malheurs, un moment d’impatience, détruire toute une vie.
Un voyage de mille lieues a commencé par un pas.
Une seule fente peut couler un bateau.
Vous désirez que les hommes vous aiment ? Commencez d’abord par les aimer.

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