Vocabulaire de la voile : les principaux mots à connaître

La navigation à la voile fait appel à un vocabulaire spécifique lié aux différents éléments constituant un bateau à voile, aux aspects météorologiques et aux manœuvres à effectuer. Un certain nombre de mots sont dérivés de mots scandinaves (les scandinaves étant de grands marins ayant conquis différentes régions côtières dont la « Normandie »)ou néerlandais. Une partie du vocabulaire de la voile est passé dans le langage courant notamment sous la forme d’expressions.

Nous avons repris les termes principaux avec leur signification.

Mots Signification
à contre placement d’une voile ou de la barre dans le sens opposé à une marche normale
abattée mouvement d’un bateau qui abat
abattre éloigner l’axe du bateau du lit du vent. Le contraire est lofer (ou loffer)
adonner rotation du vent de l’avant vers l’arrière. Le vent adonne lorsqu’il devient plus favorable pour la route idéale du voilier. Le contraire est refuser
aériens capteurs de données placés en haut du mât. Le capteur girouette mesure la direction du vent. Le capteur anémométrique mesure la vitesse du vent
affaler pousser vers la côte, faire échouer, descendre une voile, un cordage, un chalut
aiguilleter relier deux objets par un cordage appelé aiguillette
allure angle d’un bateau par rapport au vent
ameneraction de descendre une voile ou un pavillon
amure côté du bateau par lequel il reçoit le vent (« bâbord amures », lorsque le vent vient de bâbord ; « tribord amures », lorsque le vent vient de tribord)
ancre objet muni de pattes servant à accrocher un navire au fond. (Latin ancora ou grec ancien ἄγκυρα, ankura)
ancre à jet ancre destinée à haler pour faire changer de place le navire, appelée ainsi parce que cette opération se fait en mouillant pour obtenir un point d’appui pour le halage. Il ne faut pas confondre une « ancre à jet » avec une « ancre à jas »
ardent se dit d’un bateau qui a tendance à se rapprocher du lit du vent
ariser prendre un (ou plusieurs) ris dans une voile permettant d’en diminuer la surface
artimon mot désignant sur un bateau à deux mâts (ketch) celui le plus petit et le plus en arrière du bateau, et également le nom de la voile enverguée dessus
au vent portion de l’espace, qui, sur un bateau, se trouve du côté du lit du vent
aulofée mouvement (spontané) d’un bateau qui lofe. On peut aussi l’écrire oloffée
bâbord le côté gauche d’un bateau lorsqu’on regarde vers l’avant (la proue) (Du néerlandais bakboord)
balancine fait partie des manœuvres courantes, cordage partant du haut d’un mât et servant à soutenir la bôme ou une vergue dans sa position au repos, ainsi que lors de la prise de ris sur certains voiliers
barber hauler dispositif permettant de frapper une poulie ou un système à friction, en général ouvrants, dans le but d’éloigner une commande (écoute ou bras de spi par exemple) de l’axe du bateau
barre partie du gouvernail actionnée par le pilote du bateau, manche relié au safran ou roue(s) sur les plus gros bateaux
bastaque élément du gréement dormant d’un voilier, retenant le mât sur l’arrière. Les bastaques vont par paires, une bastaque (éventuellement à plusieurs étages) sur chaque côté, la bastaque au vent est bordée, celle sous le vent est choquée
bastingage garde-fou autour du pont
bateau (De l’ancien français batel, du vieil anglais bat, ou du vieux norrois bátr): engin flottant transportant un équipage et/ou une cargaison
big boy voile d’avant en tissu léger, de type tissu à spinnaker, envoyée sur le bord opposé afin de stabiliser le bateau, dont l’usage a pratiquement disparu
bôme espar horizontal articulé dans l’axe, typiquement pour une grand-voile ou une trinquette. Vient du néerlandais boom (« arbre, mât »)
bonacecalme plat, absence de vent
bonnettevoile supplémentaire de beau temps que l’on peut établir par exemple à l’extérieur d’une autre voile grâce à des boute-hors sur un gréement à voiles carrées, ou bien sous la bôme de grand-voile, afin d’augmenter la surface aux allures portantes (usage devenu peu courant)
borderdésigne l’action de tirer (une écoute, par exemple)
bosco maître d’équipage sur un navire à voile, de grade supérieur au quartier-maître
bosse cordage ou chaîne. A engendré le verbe « embosser »
bouline manœuvre courante servant à orienter la voile de biais pour lui faire prendre le vent de côté
bout désigne tout type de cordage sur un navire
brigantine grande voile carrée du mât d’artimon
cabaneraction d’une ancre qui glisse sur le fond sans s’y accrocher
cabestantreuil sur lequel se roule un cordage et que l’on fait tourner avec deux barres. Voir winch ou guindeau
cadène pièce généralement métallique solidaire du pont du navire ou de la coque, sur laquelle sont frappés les câbles tenant le mât
caliorneassemblage de deux fortes poulies à deux ou trois rouets, dans lesquelles passe un cordage de grosseur proportionné appelé garant et dont une des extrémités fait estrope sur l’une des poulies. La caliorne est plus forte qu’un palan.
candelette fort palan servant à lever les moyens fardeaux
cap de mouton palan servant à raidir (rider) une manœuvre dormante
capeallure utilisée (généralement par vent fort et dans le mauvais temps), pour récupérer un homme à la mer, pour limiter les efforts sur le voilier, pour permettre à l’équipage de se reposer ou pour effectuer des travaux
carène liquide masse d’eau embarquée à l’intérieur du bateau, qui a tendance, en se déplaçant, à amplifier la gîte ou l’assiette
cartahu cordage volant servant à monter ou à descendre des objets du bord ou des hunes
chandeliers petits piquets maintenant les filières de sécurité autour du navire
chaumard pièce d’accastillage solidaire de l’étrave par où l’on passe les amarres
choquer action de relâcher ou détendre (une écoute, par exemple)
chouquegros billot de bois, fixé au tenon du sommet d’un mât par une entaille de forme carrée pour emboîter un mât dans un mât supérieur
congréer garnir en hélice d’un cordage beaucoup plus fin, qui, remplissant l’intervalle des torons, rend le premier plus fort et plus uni
corde terme proscrit du vocabulaire maritime, à une seule exception près : la corde de la cloche
crocher (en parlant d’une ancre) se fixer au fond
cul-de-porc nœud servant à créer localement une augmentation du diamètre du cordage
culer partir en marche arrière
cunningham sorte de hale-bas agissant sur le point d’amure de la voile afin d’ajuster son creux
davier pièce d’accastillage située à l’avant du bateau par où passe la chaîne d’ancre
dérive partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s’opposer aux forces transversales générant une dérive (dériveurs, dériveurs lestés, planche à voile, bateaux à quille basculante, voiliers hollandais)
dessalersynonyme de chavirer
diamant sur une ancre : croisée de la verge et des pattes
dogue d’amure trou pratiqué dans le plat-bord d’un navire, présentant à son orifice extérieur un masque de chien aboyant et abritant un réa destiné à faciliter la manœuvre de l’amure de la grande voile
draille(aussi appelé bas-étai), étai (câble) d’acier renforçant le mât de la mi-hauteur à l’étrave, il sert aussi à établir la trinquette
drisse élément du gréement courant, servant à hisser ou affaler une voile. (De l’italien drizza, du verbe drizzare (hisser).
drome ensemble des pièces en bois embarquées comme rechange et liées ensemble sur le pont du navire
écubier conduit cylindrique pratiqué dans la coque d’un bateau servant à faire passer la chaîne de l’ancre
effort sur une voile mécanisme de « traction » par le vent sur la voile
élongis barres de chêne, séparées l’une l’autre de toute l’épaisseur du ton du mât
empanner changer d’amure vent arrière. On emploie aussi le terme « virer lof pour lof »
enfléchure sert aux matelots comme échelon partout où leur présence est nécessaire
enfourner enfoncer la proue et l’avant du pont sous l’eau
épissure procédé par lequel on joint bout-à-bout deux cordages, ou les extrémités d’un même cordage, d’une manière solide et sans nœuds, ni bourlets
étaiélément du gréement, soutenant le mât sur l’avant, fait partie des manœuvres dormantes
étaler supporter dans des conditions difficiles 
étalingurebrêlage de cordage entre la cale et la chaîne destiné à être coupé en cas d’urgence (« étalingure de cale »). La fixation entre la chaîne et l’ancre s’appelle « étalingure d’ancre »
étarquer action de tendre fortement un bout
étrave extrémité avant du voilier, qui fait partie de la proue d’un navire
faseyer en parlant d’une voile orientée dans l’axe du vent, flotter à la manière d’un pavillon
ferlerplier une voile (ferler la grand-voile sur la bôme)
foc voile située en avant du mât. (du néerlandais fok (« misaine »))
frapperattacher, amarrer un cordage
fuite allure de sauvegarde au portant pour étaler le mauvais temps
gennakervoile d’avant intermédiaire entre le génois et le spinnaker asymétrique
génoisfoc avec un recouvrement important de la grand-voile (point d’écoute en arrière du mât). La taille et le grammage du génois peut être très variable pour un même voilier (Code 0, génois lourd, médium, léger …) ou souvent modèle unique sur enrouleur (GSE)
génopes amarres dont on se sert momentanément pour réunir deux cordages et les empêcher de glisser l’un sur l’autre
gîte inclinaison latérale du bateau sous l’effet du vent ou d’un mauvais équilibrage des masses embarquées 
godille aviron qui se manipule depuis l’arrière du bateau, en faisant un mouvement en huit. La godille permet à un marin seul de déplacer une embarcation, même assez lourde. Sur un voilier bien équipé, elle peut aussi servir à rentrer au port sans voile ni moteur 
gouvernail dispositif mobile destiné au contrôle directionnel d’un bateau et plus généralement de tout engin se déplaçant sur ou dans l’eau. Du latin gubernaculum apparenté ou emprunté au grec ancien kybernáô (« tenir le gouvernail »)
grainvent fort à très fort et de courte durée, associé à un changement brusque et important de la direction du vent et souvent accompagné de pluie ou de grêle 
grand foc un des focs porté par des voiliers à plusieurs étais 
grand-voile voile principale du navire, hissée à l’arrière du grand mât, dont la forme à beaucoup évolué au cours de l’histoire de la voile 
grelin diminutif de câble
guidonpavillon plus court que la flamme, qui sert à identifier le club, le commandant ou le propriétaire ou signaler un départ imminent
guindeau treuil, manuel ou électrique, le plus souvent placé sur la plage avant avec un axe horizontal ou vertical, qui permet de manœuvrer la chaîne et les lignes de mouillage
guinder dresser un mât à l’aide d’une guinderesse, qui peut être une drisse ou un palan
guinderesse gros cordage servant à guinder un mât
hale-bas manœuvre courante, le plus souvent un palan, tirant la bôme vers le bas, généralement fixé au pied du mât. Dans les anciens voiliers on trouvait aussi des hale-bas sur d’autres voiles
halertirer sur
hauban élément du gréement dormant d’un voilier, soutenant un mât latéralement. Du vieux norrois höfud̄benda composé de höfuð « tête » et de benda « lien »
hisser monter une voile, une charge. En ancien français « ysser » ou « inse ». Hisser vient très probablement du vieux norrois « hoist » ; on le retrouve dans le néerlandais « hijsen », le norvégien « heise » ou le suédois « hissa »
hook crochet qui permet de fixer une voile hissée au point de drisse
hune plate-forme reposant sur les barres traversières et les pièces de bois supportant les bas-mâts et qui sert pour effectuer les manœuvres hautes
in-haler manœuvre permettant de haler le point d’écoute du génois (ou du foc) vers l’intérieur, au moyen d’un anneau fixé sur un cordage et coulissant autour de l’écoute
itague cordage ou filin d’acier sur lequel on agit à l’aide d’un palan, pour déplacer ou soulever un objet fixé à son extrémité
jas barre transversale sur une ancre, elle a pour but d’assurer que l’ancre croche
jottereau pièce de bois dur ou de tôle, appliquée et chevillée de chaque côté d’un bas-mât pour supporter les élongis
ketch voilier à deux mâts, dont le grand mât est situé à l’avant et le plus petit, appelé mât d’artimon, est sur l’arrière du voilier mais en avant de la mèche de safran
lattes pièces rigides, enfilées dans des fourreaux pour améliorer le profil d’une voile, le plus souvent une grand-voile, mais cela peut aussi être un foc (on parle de foc latté), une misaine ou une voile d’artimon
lit du ventdirection d’où vient le vent
lofer (ou loffer) rapprocher l’axe du bateau du lit du vent. Le contraire est abattre. (Du néerlandais loef)
louvoyeraction de virer successivement de bord du près au près dans le but de remonter au vent
manœuvre action sur la voilure pour changer le mouvement du navire ; cordage servant à la manœuvre
matosser action de déplacer le matériel du bord (y.c. les voiles) au vent afin d’augmenter le couple de rappel (et la performance du voilier)
mortaise vide d’un moufle contenant le réa
mou se dit d’un bateau qui a tendance à abattre, se dit d’un vent faible, se dit d’une manœuvre qui n’est pas raidie
moufle (« muffula » en latin médiéval) est un dispositif mécanique qui permet le levage d’une charge par plusieurs brins de câble ou filin, afin de démultiplier l’effort de traction
moustaches sortes de haubans, câbles ou chaînes, tenant latéralement le bout-dehors
nautique relatif à la navigation. (Du grec ancien nautikós)
nœud enlacement ou entrecroisement serré d’un objet flexible et de forme filaire comme un ruban, un fil ou une corde. Le nœud est une unité de mesure de la vitesse utilisée en navigation maritime (et aérienne). Un nœud correspond à un mille marin par heure, soit 1,852 kilomètre par heure.
œillet petit trou en forme d’œil, pratiqué dans une voile, entouré de soie, de fil ou d’un petit cercle de métal ou de matière plastique, et qui sert à passer une écoute.
orin bout, généralement attaché au diamant d’une ancre pour la faire décrocher plus facilement au moment de quitter le mouillage. L’action de placer un orin sur une ancre au moment de mouiller s’appelle « oringuer » et est très utile si l’on craint que l’ancre ne croche un objet du fond ou une roche.
paillet natte ou garniture en filin qui est parfois appliquée sur les manœuvres dormantes pour les protéger contre les frottements.
palan cordage monté avec des poulies permettant la multiplication de la force de traction manuelle par le nombre de brains du palan.
pantoire cordage à l’extrémité duquel peut être crochée ou aiguilletée une caliorne ou une candelette.
pataras élément du gréement dormant d’un voilier, simple ou double, soutenant le mât (depuis son sommet) sur l’arrière.
pendeur cordage à l’extrémité duquel peut être crochée ou aiguilletée une caliorne ou une candelette.
perquer tangonner, y mettre une perche (une « perque » en normand)
petit animal à grandes oreilles animal dont les marins à voile ne prononcent pas le nom, car cela pourrait porter malheur
pétole absence de vent, calme plat
point d’amure point d’une voile que l’on fixer dans la partie basse de la voile
point d’écoute point d’une voile sur lequel on va attacher l’écoute ou qui se trouve près de celle-ci
point de drisse point d’une voile sur lequel on va attacher la drisse
pont plate-forme raidie par des éléments de structure longitudinaux et transversaux, généralement placés en dessous, construite pour empêcher l’envahissement de l’eau dans le navire et/ou supporter les charges à transporter ; comparable au plancher ou étage dans un bâtiment
portugaise amarrage par lequel on joint la tête de deux mâts, afin de servir de point d’appui pour soulever un fardeau.
poupe partie arrière d’un bateau. (Du latin puppis)
près allure permettant le gain au vent
près serré allure à laquelle le bateau remonte le plus au vent (mais pas forcément le plus efficacement VMG)
proue partie avant d’un bateau. (du grec ancien prôra)
puits de dérive logement dans la coque permettant de faire coulisser un plan anti-dérive verticalement en empêchant les entrées d’eau (dériveurs, dériveurs lestés, planche à voile, bateaux à quille basculante)
quenouillettes petites barre de fer rondes qui croisent les haubans, à la hauteur où doit se faire le trelinage et qui sont liés entre eux par un bon amarrage en ligne ou en quaranténier.
quête angle inférieur à 90° formé par le mât et la ligne de flottaison. Dans le plan longitudinal du voilier, c’est l’angle d’inclinaison du mât vers sa poupe (quête positive) ou plus rarement vers la proue (quête négative)
queue-de-rat pointe que l’on fait dans les cordages afin de les introduire plus facilement dans la poulies.
quille (du vieux norrois kilir, pluriel de kjǫlr) : partie sous le bateau faisant office de contre-poids (grâce au lest) et de plan anti-dérive (quille fixe). La quille peut être pivotante latéralement pour augmenter le couple de rappel mini 6.50, 60 pieds IMOCA. Dans ce cas, des dérives sont intégrées au bateau. La quille peut aussi être relevable verticalement sur certains voiliers ou mobile latéralement pour déplacer le lest du bateau au vent et faire contrepoids (quille basculante ou pendulaire)
rappel action de l’équipage qui se porte au vent pour augmenter le couple de redressement, par exemple en se couchant sur le pont, ou en s’asseyant au vent, les jambes à l’extérieur… Différents moyens peuvent être utilisés pour augmenter encore le rappel (planche, sangle, trapèze). Les règles de course définissent les formes de rappel utilisables. le rappel est une décision du comité de course lors d’une régate qui consiste à annuler un départ fautif et ordonner aux bateaux de revenir en deçà de la ligne de départ
réa roue à gorge d’une poulie ; partie mobile dans laquelle s’enroule le filin.
refuser rotation défavorable du vent de l’arrière vers l’avant. Le contraire est adonner.
resaler verbe créé à partir de dessaler qui signifie « redresser un voilier dessalé.
ridoir tendeur métallique (généralement à vis), situé à la base des haubans et permettant de régler la tension de celui-ci.
ris système pour diminuer la surface d’une voile, par plis (voir prise de ris). (du néerlandais rif)
rocambeau pièce mobile coulissant sur le bout’hors sur laquelle on amure le foc (gréements traditionnels).
rouet sorte de grosse poulie avec réa et caisse en fer, généralement portée par les mâts de charge.
roulis mouvement oscillatoire transversal du bateau.
safran partie immergée et pivotante du gouvernail permettant d’orienter le bateau.
sancir chavirer cul par-dessus tête, la proue s’enfonçant profondément dans l’eau au-delà du point d’équilibre si bien que la coque se retourne complètement. Cela arrive surtout aux multi-coques par fort vent arrière.
solent foc étroit sans recouvrement avec la grand-voile.
sous le vent sur un bateau, portion de l’espace se trouvant du côté opposé au lit du vent
sous-barbe câble ou chaîne maintenant le bout-dehors ou le mât de beaupré dans l’axe du navire et horizontalement.
spi diminutif de « spinnaker »
spinnaker grande voile creuse, sans guindant, envoyée tout à l’avant du voilier pour augmenter significativement la surface de voilure sous allure portante.
surjalerfaire un tour de chaîne autour du jas de l’ancre
surpatter faire un tour de chaîne autour d’une patte de l’ancre
talonnerun bateau talonne lorsque sa quille touche le fond de la mer
tangage mouvement oscillatoire longitudinal.
tangonespar utilisé pour tenir écartée une voile (foc, génois, trinquette, spi)
tangonner installer un tangon
tillac pont supérieur entre les gaillards.
timon timon : longue pièce de bois ou de métal servant à actionner directement le gouvernail d’un petit navire (voir barre) (du vénitien timon, du latin temo (“poteau, poutre”).)
ton tête du mât recevant hauban et étais
tonturecourbure longitudinale du pont
tourmentinpetit foc très robuste utilisé dans le mauvais temps. Souvent de couleur orange
traînardsaussières utilisées en les filant par l’arrière à l’allure de fuite.
trelinage assemblage de plusieurs bout de cordages qui brident les haubans d’un côté à l’autre, à hauteur du bas des jouttereaux
tribord côté droit, en regardant vers l’avant. (Du norrois styribord.)
trinquette voile établie sur le bas-étai
trou du chat trou rectangulaire ménagé dans la hune pour laisser le passage aux étais, aux haubans et aux gabiers
pavillon du code international représentant la lettre U et signifiant : « vous courrez vers un danger »
valture amarrage pour lier deux pièces de bois
videlle terme de voilerie. Reprise à points croisés, dans une voile, pour joindre les lèvres d’une déchirure
violons de ris poulies par lesquelles passent les bosses de ris pour ariser la voilure
virer de bord changement d’amure, en passant face au vent
virer le cabestan (ou virer au cabestan)faire tourner le cabestan à l’aide ses barres
vit-de-mulet pièce métallique fixant au mât la bôme tout en permettant à celle-ci de pivoter
VMG Pour atteindre une route souhaitée, la VMG fait référence à l’optimisation entre la vitesse d’un voilier variable suivant la direction du vent et la distance à parcourir
winch treuil manuel ou électrique pour border des écoutes ou étarquer des drisses (différentes tailles, différents types). (De l’anglais winch « treuil ».)
yawl voilier à deux mâts dont le plus petit à l’arrière, le tapecul est implanté derrière la mèche de safran
pavillon de règles de régate, quand il est hissé avant le départ, il signifie : « Tout bateau à l’intérieur du triangle entre les extrémités de la Ligne de départ et la 1re marque dans la dernière minute avant le départ recevra une pénalité en point de 20 % »

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